Marie Gallardo anime un atelier français à destination des travailleurs de l’ESAT Pepith. A cette occasion, elle a organisé une rencontre avec Bruno, le randonneur fou et demandé aux travailleurs de l’ESAT de rédiger les deux articles ci-dessous.
Du haut de ses 63 ans, le randonneur nous explique son histoire autour de la marche et de son début de « petit grain de folie ».
Suite à l’avis du médecin, à cause de ses accidents de moto et de montagne, il devait marcher pour avoir une bonne circulation dans les membres. Il fait 1500 km par an. Marcher sous la pluie ou la neige ne le dérange pas. Et il n’a pas peur de marcher seul dans une forêt.
Il sait quoi faire en cas d’accident. S’il tombe, il sait appeler les secours. Il a toujours une trousse de secours sur lui.
La nuit, il dort soit chez l’habitant soit à l’hôtel ou dans un gîte ou des chambres d’hôtes ou encore sous la tente. Pour manger, il a un réchaud et des aliments préparés ou lyophilisés (en poudre). Il emporte des petites friandises (pâte de fruit, fruits secs).
Il prépare bien son sac à dos (vêtements de pluie, trousse de secours, papiers, papier toilette, téléphone, etc.)
Pendant la randonnée, il boit beaucoup d’eau
Il prend aussi beaucoup de photos et il filme. Après, quand il rentre, il publie sur Facebook ses récits et ses photos ou ses films.
Il a des enfants. Il fait beaucoup de randonnée.
Il a eu un accident de moto. Les médecins lui ont conseillé de marcher.
Il se lève tôt le matin.
Il a son sac à dos. Il ne faut pas que le sac à dos soit trop lourd.
Il réserve une chambre d’hôte ou un hôtel. Il a aussi couché dans un pré.
Les explications de Bruno Vermeulen nous ont beaucoup intéressés.
Yves-Ramazan-Etienne-Emilie-Ilhame-Philippe-Ismaïl (absent sur la photo)
Publié le 3 juillet 2023