Un peu d’histoire

 

Œuvre laïque

Un peu d’histoire : La création de l’œuvre laïque

En 1915 la France est en guerre et, pour soutenir les orphelins qui commencent à se compter par centaines de milliers, le philosophe Xavier Léon décide, avec quelques amis, de fonder une œuvre laïque qui pourra secourir les victimes de guerre de l’École publique. Œuvre laïque car les secours apportés par les œuvres confessionnelles privilégient les enfants scolarisés dans les écoles privées (catholiques ou protestantes). Xavier Léon crée un comité d’initiative, dont le vice-recteur, Louis Liard, accepte d’être président et s’emploie à faire naître dans toute la France des associations départementales ; le personnel de l’Éducation nationale, inspecteurs et instituteurs concourent au développement et à l’efficacité de l’Œuvre.

 

Au dessus de la charité, il y a la solidarité….

Le « tronc des pupilles » est créé le 1er janvier 1916 ; chaque écolier est invité à verser « un sou » par mois pour les orphelins.

Les pupilles de la Nation, aussi, en 1917.

Les principes qui guident l’Oeuvre se résument en quatre points :

  •  Animée par des enseignants, elle est  inscrite au sein de l’école publique.
  •  Indépendante, complémentaire mais pas concurrentielle de l’État.
  •  Sociale (destinée aux orphelins les plus nécessiteux).
  •  Éducative dans l’esprit de solidarité et laïcité.

La Fédération Générale des PEP

La création de la Fédération Générale des PEP

En 1917, création de la Fédération Générale des Pupilles de l’École Publique.

L’Oeuvre décide de s’ouvrir et d’étendre sa mission à tous les enfants de « l’iniquité sociale ».

L’O. P. E. P. a pu compter sur l’appui et la présidence de nombreuses personnalités dont les plus célèbres sont :

  •  Paul Painlevé, président de 1927 à 1933, (ministre de 1917 à 1933, républicain socialiste, un des fondateurs du cartel des gauches en 1924, chef du gouvernement en 1925).
  •  Théodore Steeg président de 1933 à 1949 qui sut maintenir le mouvement des pupilles face aux pires ennemis de l’École Laïque.
  •  Edouard Herriot, président de 1949 à 1957 (chef du gouvernement 1924-1925, maire de Lyon de 1905 à 1955).
  •  Vincent Auriol, président de 1957 à 1964 (premier président de la IVe République de 1947 à 1954).

Les grandes dates de la Fédération Générale des PEP

 

LES PEP 42

La création des PEP 42

Dans la Loire, on trouve les premières traces de l’OPEP dans un compte rendu de CA du 9 novembre 1919 qui donnera lieu à l’inscription au JO du 27 janvier 1920.

« Une des premières à se lancer dans ce type d’expérience est l’AD de La Loire. Devant l’état d’abandon de 25 fillettes et de 50 garçons, l’AD a trouvé un instituteur qui s’est chargé dans son école de la garde de 10 garçons moyennant  300 F par enfant avec l’accord du conseil municipal. L’AD, en mai 1922, fonde un établissement sous le nom de pensionnat laïque de lits à l’école publique de garçons de St Marcel de Félines. En 1926, Xavier Léon n’hésite plus à parler avec fierté de cette initiative comme étant le premier orphelinat laïque du mouvement. Devant ce succès, le comité de La Loire décide de fonder une structure d’accueil plus importante : le pensionnat pour jeunes garçons de Verrières près de Montbrison. La maison est cédée par l’œuvre lyonnaise des enfants de la montagne et fonctionne notamment grâce à l’appui de la municipalité de Saint Etienne. »

En 1924, à Verrières en Forez, l´Œuvre des Enfants à la Montagne s´installe dans ce qui était le petit séminaire de Verrières en Forez (elle achète à bas prix le bâtiment vendu par l´Office public d´habitation) ; puis de 1927 à 1941 c´est au tour d´un orphelinat des pupilles des écoles publiques d´occuper les lieux qui devient en 1941, pendant l’Occupation, un centre de jeunesse. En 1946, après la guerre, les bâtiments sont dévolus à l´enseignement technique (centre d´apprentissage), puis en 1953 l´Éducation nationale rachète le site à l´Œuvre des Enfants à la Montagne pour y créer un collège d´enseignement technique.

Ce sont les premières traces à ce jour, des PEP42 dans le département.

Les dates clés

En 1958, dans la Loire, le président des PEP, Inspecteur d’Académie, Robert Anglaret, secondé par le secrétaire général, Aimé Roze, va mobiliser toutes les forces de l’association et de l’Éducation nationale pour l’acquisition de son premier IMP en lieu et place de l’institution des « Pitaval » à Saint-Thurin.

Robert Anglaret est décédé dans un accident de la circulation. Après l’académie de Lyon, il fut nommé à Marseille, puis à Bordeaux. C’est en se rendant à son poste qu’au volant de sa D.S. il percuta un arbre sur une route des Landes.

En 1970, Ouverture de l’IMP Le Geyser à Montrond les Bains Geyser pour 60 fillettes qui en 1974, à l’occasion des 11èmes journées d’études de la fédération générale des PEP recevait la visite d’Antoine Pinay et de Monsieur Deygout, président des PEP.

CDS et CCSD 1982 :  fusion-absorption de l’œuvre de perfectionnement public de la Loire et de ses 4 IMPRO : Les acacias, les 4 Vents, la Croisée, Le Parc Révollier

1997 : création du CAT 40 services

Les années 2000 : les SESSAD adossés aux IME, Le S3AIS, Prim’appart, le SAVS, les appartements autonomes

2010 : Valcoline, mise en place du DEL, CAT 40 services devient l’ESAT PEPITH

2011 : Les Champilous (DSP)

2012 : Absorption de l’ITEP Perusel qui deviendra l’ITEP Fernand Deligny

A partir de 2017 : multiplication des dispositifs :  ECLIPS’H, DALIAA, DAI Simone Veil …et des actions du DEL : les coquelicots, les classes villes….

2020 : Ouverture de l’UEMA de Montbrison

Pour retrouver les grandes étapes de l’évolution des PEP42, de sa création à nos jours, cliquez ici PEP42 – Plaquette centenaire

LES PEP 63

La création des PEP 63

Créée en 1930, les PEP 63 intègrent les valeurs de la laïcité, de la citoyenneté, du droit à l’éducation pour tous et de la solidarité. Les PEP 63 développent des activités diversifiées dans tous les champs de son action, organisées autour du secteur social et médico-social et du domaine éducation et loisirs.

L’association milite afin de contribuer à  l’éducation de tous les jeunes et des adultes dans le prolongement de l’école républicaine (de la maternelle à l’université et à la formation professionnelle) :

  • en favorisant l’éducation et l’accompagnement de tous les jeunes,
  • en participant à l’éducation citoyenne des jeunes et des adultes
  • en favorisant l’accès à des loisirs de qualité
  • en luttant contre les inégalités et les discriminations par des actions préventives (éducation, santé, loisirs) pour éviter l’exclusion des jeunes et des adultes
  • en participant, en partenariat, à l’accompagnement de la parentalité.

Les dates clés des PEP 63

1935 : Création et ouverture de la première Maison d’Enfant à Caractère Social (MECS) PEP 63. Réalisation d’enseignements spécialisés (classes climatiques) et de séjours de vacances (colonies) à Montboissier.

1953 : Premières classes de découvertes (neige)

1973 : Développement de classes vertes

1984 : Création du SESSAD Victor Duruy

1990 : Reprise de l’IME de Theix par les PEP 63 (établissement crée en 1971) et mise en place du SAPAD (partenariat avec l’éducation nationale)

1996 : Reprise du CIS par les PEP 63 (créé en 1995)

1999 : Création de l’action cap découverte

2000 : Création du SESSAD du Cézallier : 15 places pour « des enfants et des adolescents des deux sexes de 0 à 20 ans présentant des déficiences intellectuelles légères ou moyennes et/ou des troubles associés de la personnalité et du développement ».

2005 : Extension du Sessad du Cézallier portant l’autorisation à 27 places

« des enfants et des adolescents des deux sexes de 0 à 20 ans présentant des déficiences intellectuelles légères ou moyennes et/ou des troubles associés de la personnalité et du développement ».: Extension du Sessad du Cézallier portant l’autorisation à 35 places

2009 : Extension du Sessad du Cézallier portant l’autorisation à 45 places

2015 : Modification de l’agrément du Sessad du Cézallier : « déficiences intellectuelles avec troubles associés et/ou déficiences du psychisme ». Modification de l’agrément du Sessad Victor Duruy : ‘jeunes de 6 à 12 ans présentant des troubles spécifiques, sévères et mixtes des apprentissages »

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